Moissac ville de Justes oubliée

Après la fermeture de la maison en 1951, Shatta et Bouli Simon, puis Jean-Claude leur fils aîné, ont régulièrement réuni les ”anciens enfants” qui pouvaient ou voulaient revenir à Moissac.

En 2013, un premier colloque a rappelé le rôle des Justes de Moissac, ces non-juifs qui ont permis à la maison d’exister puis ont caché les enfants à partir de 1943.
En 2016, un deuxième colloque a réuni des historiens autour des exemples de Moissac, de Dieulefit et du Chambon-sur-Lignon, trois villes où la résistance au nazisme a permis le sauvetage de nombreux juifs. Un livre ”Résistance juives” édité avec le concoursnotamment de la Fondation pour la mémoire de la Shoah en reprend l’intégralité des communications.

L’association est aujourd’hui présidée et animée par Jean-Claude Simon et son épouse, Denise. Elle a pour but de faire connaître l’action de Shatta et Bouli Simon, de faire reconnaître les Justes parmi les Nations de Moissac et de créer un lieu consacré à la place et au sort des enfants dans les guerres.

Le site de l’association Moissac ville de Justes oubliée.